Les ministres de la Défense des pays de l’OTAN ont convenu d’intensifier le soutien à l’Ukraine

Les ministres de la Défense ont pris des décisions visant à poursuivre le renforcement de la capacité de dissuasion et de défense de l’Alliance. Ils ont notamment approuvé de nouvelles directives pour la planification de défense de l'OTAN.

« Il s’agissait de prendre en compte le fait que le comportement agressif de la Russie, la menace terroriste persistante et les défis liés à la Chine ont rendu plus dangereux le monde dans lequel nous vivons. Les décisions prises permettront d’orienter l’évolution de nos capacités dans les années à venir, et de préserver la puissance et la crédibilité de notre dispositif de dissuasion et de défense », a précisé M. Stoltenberg.

Les ministres ont également examiné les moyens de développer les capacités industrielles et de reconstituer des stocks d’armes et de munitions plus sollicités que jamais en raison du soutien d’une ampleur sans précédent apporté par les Alliés à l’Ukraine. Les Alliés se sont accordés sur le besoin de travailler main dans la main avec l’industrie de défense afin d’augmenter les capacités industrielles, et ils ont déjà commencé de réexaminer les objectifs capacitaires pour les stocks de munitions.

Les Alliés se sont également entretenus avec le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiy Reznikov, de la situation sur le terrain et des besoins militaires ukrainiens les plus urgents. M. Stoltenberg a salué les promesses de soutien formulées par les Alliés, notamment en matière d’armes lourdes et de formation militaire, en soulignant que l’Ukraine a l’occasion de faire basculer en sa faveur le rapport de force. Il a également remercié les Alliés pour leurs importantes contributions à l’ensemble complet de mesures d’assistance en faveur de l'Ukraine, au travers duquel sont fournis de la nourriture, du carburant, du matériel médical, des équipements de lutte contre les drones et des moyens de franchissement amphibies. Les ministres ont par ailleurs décidé d’intensifier le soutien apporté à d’autres partenaires exposés à des risques : Bosnie-Herzégovine, Géorgie et République de Moldova.

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