Le Pape François se déclare prêt d’aller en Ukraine, mais à condition d’aller aussi en Russie

«Je suis prêt à aller à Kyiv. Je veux aller à Kyiv. Mais à condition que j'aille à Moscou. J'irai aux deux endroits ou à aucun. Ce n'est pas impossible... Je ne dis pas que c'est possible. Ce n'est pas impossible. Nous espérons y arriver... Il n'y a pas de promesse, rien. Je n'ai pas fermé cette porte. La guerre me fait mal. C'est ce que je veux dire. La guerre me fait mal», a-t-il déclaré.

Le Pape ajoute que le Vatican agit en ce moment par les voies diplomatiques, «pour voir si l'on peut arriver à quelque chose», mais précise qu' «il n'y a pas de plan de paix» du Vatican, il y a plutôt «un service de paix» qui se poursuit discrètement, avec ceux qui sont ouverts au dialogue, en vue également d'une rencontre des représentants du monde sur cette question: «Le Vatican travaille».

Répondant à la question du journaliste, si les massacres qui se déroulent en Ukraine peuvent être définis comme un génocide, le Pape a souligné que les bombardements des objets civils pourraient être considérés comme tel.

«C'est certainement un mot technique, génocide, mais il est évident que lorsqu'on bombarde des écoles, des hôpitaux, des abris, l'impression n'est pas tant d'occuper un lieu, mais de détruire... Je ne sais pas si c'est un génocide ou non, il faut l'étudier, il faut que les gens le définissent bien, mais ce n'est certainement pas une éthique de la guerre à laquelle nous sommes habitués», a-t-il noté.

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