La France a livré un deuxième navire pilote pour aider l'Ukraine à exporter ses produits agricoles
« Ce matin, la France a livré un deuxième navire pilote pour soutenir l’Ukraine, comme je m’y étais engagé. Parti de Dunkerque, il permettra l’export de céréales, pour mieux nourrir le monde », a-t-il annoncé sur X, l’ancien Twitter.
#Ukraine | Ce matin, la France a livré un deuxième navire pilote pour soutenir l’Ukraine, comme je m’y étais engagé.
— Clement Beaune (@CBeaune) December 25, 2023
Parti de Dunkerque, il permettra l’export de céréales, pour mieux nourrir le monde.
Notre engagement est total, notre solidarité ne s’arrêtera pas 🇺🇦🇫🇷 pic.twitter.com/I7iDEJmyCX
Le 26 octobre, la pilotine XIV a déjà été embarquée au port de Dunkerque par la société de transport Scan Global Logistics, à bord de la péniche Flipper, pour rejoindre le port d’Anvers par voie fluviale où il sera pris en charge sur un porte-conteneurs MSC à destination de l’Ukraine.
L'Ukraine est l'un des principaux producteurs de céréales au monde. L'agression russe, en février 2022, a mis en péril la production mais surtout les exportations de ces produits, à cause du blocus instauré par les Russes.
Ces blocages de plusieurs millions de tonnes dans les silos ukrainiens ont provoqué une flambée des prix qui a conduit à des pénuries, menaçant la sécurité alimentaire de près de 400 millions de personnes dans le monde, d'après le Programme alimentaire mondial.
Après quelques mois de négociations l’Ukraine et la Russie ont finalement signé, sur des documents identiques mais séparés, un accord le 22 juillet 2022 au palais de Dolmabahçe, à Istanbul, sous l’égide du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Cet accord mettait en place des couloirs sécurisés en mer Noire, que « les deux parties se sont engagées à ne pas attaquer ». Le 18 juillet, la Russie a annoncé ce lundi mettre fin à l'accord sur les céréales ukrainiennes.