Selon le président letton, l’agression russe contre l’Ukraine menace la sécurité et la stabilité mondiales
Il a rappelé que la Russie avait envahi la Géorgie en 2008, elle a illégalement annexé la Crimée ukrainienne en 2014 et elle avait employé une rhétorique de plus en plus agressive envers les autres pays voisins, a-t-il ajouté, qualifiant ces agissements de manifestations indéniables des ambitions impérialistes et coloniales russes.
Nier le droit d’exister d’une autre nation et promouvoir l’idée d’une suprématie russe vitale pour l’avenir du monde, cela s’apparente à du racisme, a poursuivi M. Levits. Après avoir rappelé les conséquences humanitaires et économiques de la guerre en Ukraine, le Président a estimé que les capacités de la Russie à financer la guerre doivent être jugulées et qu’il fallait, à cette fin, maintenir et renforcer les sanctions internationales frappant les marchés financiers et les secteurs du commerce et de l’énergie russes, ainsi que celles qui visent des personnes physiques et morales.
M. Levits a indiqué que, depuis le début de la guerre, la Lettonie avait consacré plus de 0,8% de son PIB à l’aide économique, financière et humanitaire à l’Ukraine. Par ailleurs, pour combler les manques juridiques en matière de guerre d’agression, « soit la plus grave des violations de la Charte des Nations Unies », il a appelé à la création, par une résolution de l’Assemblée générale ou par tout autre organisation internationale, d’un Tribunal spécial dont la tâche principale serait d’établir la responsabilité d’agresseur de l’État russe et qui pourrait aussi constituer une partie du mécanisme international de réparation qui, après la guerre, devra veiller à ce que la Russie paye des dommages à l’Ukraine.
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