Emmanuel Macron n’exclut pas la livraison d’avions de chasse à l’Ukraine

Parmi ces critères : une « demande formulée » par l’Ukraine, que cela ne « soit pas escalatoire », c’est-à-dire que les équipements livrés « ne soient pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider à l’effort de résistance et de protection du sol ukrainien », et que « ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l’armée française à protéger son propre sol », a précisé Emmanuel Macron, en soulignant que « rien n’est interdit pas principe, mais c’est à l’aune de ces trois critères que nous continuerons de regarder au cas par cas » les demandes des Ukrainiens.

À son tour, Mark Rutte a souligné qu’il n’y avait « pas de tabou mais que ce serait un grand pas » si les Occidentaux décidaient de livrer les avions de chasse à l’Ukraine. Cependant, il a précisé que les Pays-Bas n’avaient pas encore reçu la demande de l’Ukraine en ce sens.

Le 30 janvier, le Président de la République Emmanuel Macron s'est rendu à la Haye, pour un entretien avec Mark Rutte, Premier ministre du Royaume des Pays-Bas.

À cette occasion, ils ont échangé sur la préparation du Conseil européen extraordinaire des 9 et 10 février prochains, en particulier sur le soutien à l’Ukraine face à l’agression de la Russie et sur le renforcement de la politique industrielle de l’Union européenne. L’entretien a également porté sur l’approfondissement des relations et coopérations bilatérales, dans le prolongement des consultations franco-néerlandaises du 9 mars 2022.

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