Le président brésilien réaffirme sa volonté de contribuer à une « solution négociée » entre l’Ukraine et la Russie
« En même temps que mon gouvernement condamne la violation de l'intégralité territoriale de l'Ukraine, nous défendons une solution négociée pour le conflit. Nous avons urgemment besoin d'un groupe de pays qui s'assoient à table aussi bien avec l'Ukraine qu'avec la Russie », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue portugais, Marcelo Rebelo de Sousa à Lisbonne.
À son tour, Marcelo Rebelo de Sousa a indiqué que la position de son pays était différente à celle du Brésil, notamment, Portugal estime que l’Ukraine devrait recevoir l’aide militaire nécessaire pour pouvoir se défendre face à l’agression russe.
« Le président Lula estime que le chemin vers une paix juste et durable suppose une priorité à cette voie de la négociation. La position portugaise est différente: elle entend qu'un éventuel chemin vers la paix suppose au préalable le droit pour l'Ukraine de pouvoir réagir à l'invasion », a réagi Marcelo Rebelo de Sousa à propos de la déclaration de son homologue brésilien.
Le 6 avril, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a suggéré à l’Ukraine de céder la péninsule de Crimée à la Russie pour mettre fin à la guerre, estimant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky « ne peut pas tout vouloir ». Le président de 77 ans a également proposé une médiation conjointe de la Chine et des Émirats arabes unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine.