Les pays baltes estiment que la formule de paix présentée par l’Ukraine doit en être la feuille de route
« Toute tentative de l’adapter ou de la simplifier risquerait d’en gommer l’essence même et reviendrait à se plier aux manipulations de la Russie. L’Ukraine doit avoir le dernier mot sur la paix dans son territoire et les pays baltes continueront à s’opposer fermement aux appels à céder aux exigences de la Russie », a-t-elle souligné.
Giedrė Balčytytė a condamné le chantage exercé aujourd’hui par ce pays qui, s’il accordait vraiment la priorité à la sécurité alimentaire mondiale, cesserait d’ériger des obstacles au travail du Centre de coordination conjoint et à la poursuite de l’Initiative de la mer Noire.
« Toute paix juste et durable doit être conforme aux principes de la Charte, en particulier la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance, a insisté la Chancelière. En tant que communauté des Nations Unies, nous devons veiller à la protection des principes fondamentaux de notre coopération et condamner tous ceux qui facilitent activement la guerre de la Russie, comme le Bélarus et l’Iran », a-t-elle déclaré.
La Russie, a ajouté la Chancelière, porte l’entière responsabilité des immenses souffrances infligées à la population ukrainienne. Les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale contre Vladimir Putin et Maria Lvova-Belova pour déportation forcée d’enfants ukrainiens ne sont qu’une première étape car la Russie doit également répondre de ses nombreux crimes de guerre, tels que la destruction délibérée d’infrastructures civiles et les catastrophes écologiques. La Chancelière a d’ailleurs plaidé pour, sur la base de l’exemple ukrainien, la création d’un tribunal international spécial pour juger les auteurs de crimes d’agression.