La Commission européenne souligne que la liberté de l’Ukraine n'est pas négociable
Dans leur déclaration publiée sur le site de la Commission européenne, ils ont honoré les innombrables victimes des régimes totalitaires et autoritaires, réaffirmé que leur mémoire ne serait pas oublié et renouvelé l’engagement des responsables politiques de l’Union européenne à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
« En février de l'année dernière, toutefois, l'Europe et le monde entier ont observé avec horreur et incrédulité Vladimir Poutine ramener la guerre, les persécutions et l'occupation illégale sur notre continent. L'appareil d'État russe déforme l'histoire et diffuse des conspirations pour empoisonner nos démocraties au moyen d'une désinformation malveillante. Nous poursuivrons nos travaux visant à promouvoir le travail de mémoire et à fournir des faits pour démanteler ces distorsions, quel que soit l'endroit où nous les découvrons. Aujourd'hui, l'Ukraine et sa population luttent pour la paix et la démocratie. Nous continuerons à soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra, car l'objet de cette guerre est la défense de nos démocraties. Notre liberté n'est pas négociable, celle de l'Ukraine non plus », ont-ils souligné.
Věra Jourová et Didier Reynders ont rappelé que l’Union européenne avait mis en place des institutions démocratiques solides dans des pays qui, il n'y a pas si longtemps, vivaient sous le joug suffocant de l'autoritarisme. « Nous avons triomphé de la guerre et de l'oppression pour vivre en tant que citoyens libres et égaux, dans une Union fondée sur la paix, la démocratie, l'état de droit et les droits fondamentaux », ont-ils indiqué, ajoutant que cette Journée devrait être un rappel permanent de leur responsabilité de défendre la paix, la démocratie et toutes les valeurs sur lesquelles l'Union européenne a été fondée.