L’UE cherche des solutions afin de mobiliser une partie des avoirs russes gelés pour soutenir l’Ukraine
« L'Ukraine est une priorité pour nous et restera une priorité. Nous sommes déterminés à continuer à agir sur le plan financier. C'est en lien avec le débat que nous avons eu hier sur le réexamen du cadre financier. Nous sommes également déterminés à continuer à faire des efforts dans le cadre de l'Union européenne et de manière bilatérale avec les États membres en termes de soutien militaire. Nous avons pu aussi envisager une fois encore la question des avoirs gelés. Nous avons eu un bon débat sur le sujet et il y a un souhait très large partagé par les membres du Conseil européen t pour faire des pas en avant décisifs sur ce sujet. Nous avons proposé au haut représentant et à la Commission de mettre sur la table des propositions opérationnelles pour faire en sorte qu'il y ait la capacité de mobiliser en tout cas une partie de ces avoirs gelés, probablement les revenus, pour soutenir financièrement l'Ukraine, à court terme également pour la reconstruction de l'Ukraine », a-t-il déclaré à l'issue de la réunion.
Le président du Conseil européen a souligné que les participants à la réunion avaient également discuté de la question de la sécurité, de la sécurité intérieure sur le plan européen, et de l'importance de coopérer davantage dans le domaine policier, dans le domaine judiciaire, d'échanger mieux les informations de manière plus systématique, de tenter de prévenir et de lutter contre le terrorisme. Nous avons aussi eu l’occasion, après un message communiqué notamment par le Premier ministre finlandais, de faire un point sur l’importance de continuer à agir pour la protection et la sécurité des infrastructures critiques.
Charles Michel a noté que les pays européens avaient réalisé des progrès importants dans le domaine de l’énergie. « Des progrès importants ont été réalisés depuis le début de la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine. Cependant, et cela a été mis en évidence par plusieurs collègues, on voit bien que nous sommes encore aujourd'hui avec des prix de l'énergie qui sont jusqu'à quatre fois supérieurs par rapport à la pratique pour nos concurrents. Cela a un impact pour nos entreprises: les petites, les moyennes et les grandes. L'emploi est évidemment un sujet extrêmement important, que l'on a pu aborder », a-t-il souligné.