Le président du Conseil européen arrive à Kyiv pour marquer les dix ans de la révolution de Maïdan
« Heureux d'être de retour à Kyiv, parmi mes amis C’est un jour fondamental. Il y a dix ans, des citoyens ukrainiens sont morts pour réclamer l’association à l’Union européenne, pour leurs valeurs, leur avenir, leur liberté », a-t-il annoncé sur X.
Le président du Conseil européen, institution qui représente les 27 États membres, a dit peu avant son arrivée venir « exprimer le soutien fort de l'UE » et préparer avec Volodymyr Zelensky le prochain sommet européen de décembre qui doit décider de la prochaine étape concernant la volonté de l’Ukraine de rejoindre l'UE.
Lors de son entretien avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et la présidente moldave, Maia Sandu, Charles Michel a souligné que les deux pays pourraient compter sur le soutien indéfectible de l’Union européenne « aussi longtemps qu'il le faudra ». « Les populations ukrainienne et moldave ont devant elles un avenir brillant et prospère au sein de l'UE. Mais le travail doit se poursuivre, et vous pouvez compter sur notre soutien indéfectible aussi longtemps qu'il le faudra. Je me réjouis à la perspective du jour où le bleu et le jaune du drapeau ukrainien se mêleront aux couleurs des drapeaux de tous les autres États membres de l'UE sur la place Schuman, à Bruxelles », a-t-il souligné.
Le président du Conseil européen a indiqué que l’UE avait déjà apporté près de 85 milliards d'euros d'aide à l'Ukraine et continuerait à offrir à Kyiv un important soutien militaire, en fournissant davantage de missiles, de munitions et de systèmes de défense aérienne.
« L'Ukraine est l'Union européenne, et l'Union européenne est l'Ukraine. Nous sommes des frères et sœurs européens. Nous sommes tous chez nous dans l'Union européenne, au sein d'une Europe unie et pacifique. Depuis Maïdan, votre détermination à rejoindre notre Union n'a fait que se renforcer. Vous avez réalisé d'excellents progrès sur votre trajectoire vers notre famille européenne, en menant des réformes essentielles dans un contexte de guerre ouverte », a-t-il déclaré.