Les ambassadeurs de l'UE élaborent un projet d'accord de sécurité avec l'Ukraine, il serait finalisé d'ici juillet
« L'Union européenne et ses États membres jouent un rôle clé dans la sécurité et la stabilité immédiate et à long terme de l'Ukraine à travers un soutien militaire, civil, humanitaire, financier, commercial et économique, l'hébergement des personnes déplacées, un soutien aux réformes, à la reconstruction et au redressement, ainsi que par des mesures restrictives et un soutien diplomatique... En cas d'agression future, l'Union européenne et l'Ukraine ont l'intention de tenir des consultations dans les 24 heures concernant les besoins de l'Ukraine conformément à son droit de légitime défense en vertu de l'art. 51 de l'ONU », peut-on lire dans la publication.
Selon l’édition, l'Union européenne souhaite prendre de larges engagements envers l'Ukraine en matière de sécurité dans sa défense contre la Russie au plus tard début juillet. Ils concernent l'assistance politique, militaire et économique et visent l'adhésion de l'Ukraine à l'UE et à l'OTAN.
Dans le même temps, il est noté que la participation directe de l'armée de l'UE avec des soldats ukrainiens aux hostilités contre la Russie est exclue, mais Bruxelles promet à l'Ukraine la fourniture continue d'armes meurtrières et non meurtrières, une formation militaire et une assistance à la réforme du système de sécurité, un soutien au déminage du pays et coopération dans la lutte contre les menaces hybrides et les cyberattaques, etc.
Les ambassadeurs des 27 États membres de l'Union se sont récemment mis d'accord sur un texte de onze pages marqué « confidentiel », qui est actuellement en discussion entre le Service européen pour l'action extérieure et le gouvernement ukrainien.
Quant au Fonds d’appui à la relance de l’Ukraine, il sera doté d’un budget de 5 milliards d’euros en 2024. Jusqu’en 2027, on peut compter sur des montants similaires, mais ils peuvent être modulés.
Jusqu’à présent, seuls sept États membres de l’UE ont fourni des garanties de sécurité à l’Ukraine : l’Allemagne, le Danemark, la France, l’Italie, la Finlande, les Pays-Bas et la Lettonie. Sept autres pays de l'UE refusent de conclure des accords bilatéraux similaires : la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Bulgarie, Chypre et les États neutres d'Irlande, d'Autriche et de Malte. La Suisse et la Turquie, qui ne font pas partie de l'UE, ne prévoient pas non plus d'accords de sécurité avec l’Ukraine, rappelle le journal.