Jens Stoltenberg et Andrzej Duda ont discuté de la situation au Belarus et du renforcement du dispositif russe à proximité de l’Ukraine
Selon le communiqué publié sur le site de l’OTAN, le secrétaire général a mis en évidence l’engagement que la Pologne manifestait à l’égard de l’Alliance au travers de ses nombreuses contributions aux missions et opérations de l’OTAN, de même que la forte présence dissuasive de l’OTAN en Pologne, où se trouve notamment un groupement tactique multinational. « La Pologne se tient aux côtés de l’OTAN, et l’OTAN se tient aux côtés de la Pologne », a déclaré M. Stoltenberg.
Les deux hommes ont discuté du fait que la Russie continuait de renforcer son dispositif militaire à proximité de l’Ukraine, et ils se sont également entretenus de la situation à la frontière que le Belarus partage avec la Pologne, la Lettonie et la Lituanie. Sur la situation au Belarus, le secrétaire général a déclaré : « Tous les pays de l’Alliance ont explicitement condamné avec fermeté l’utilisation par le régime de Loukachenko de personnes vulnérables comme moyen de pression sur des pays limitrophes. Il s’agit là d’un comportement inhumain et cynique, et nous sommes pleinement solidaires des pays de l’Alliance qui en subissent les conséquences. » M. Stoltenberg a ajouté que la Russie devrait user de son influence sur le Belarus pour mettre un terme à la situation à la frontière et que le soutien qu’elle apporte au régime de Loukachenko s’inscrivait dans le cadre d’une série d’agissements préoccupants.
Au sujet du renforcement du dispositif militaire russe à proximité de l’Ukraine, le secrétaire général a déclaré : « Nous constatons une concentration importante et inhabituelle de forces, conjuguée à un discours agressif et à une campagne de désinformation de la part de Moscou. Nous exhortons dès lors la Russie à faire preuve de transparence, à apaiser les tensions et à œuvrer à la désescalade. L’OTAN reste vigilante, et elle continue d’apporter à l’Ukraine un soutien politique et pratique. Ce soutien ne constitue pas une menace pour la Russie mais doit aider l’Ukraine à se défendre contre toute agression.»
Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance se réunissent les 30 novembre et 1er décembre à Riga pour s’entretenir de toute une série d’enjeux de sécurité et rencontreront à cette occasion leurs homologues ukrainien et géorgien.
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