L'UE impose des mesures restrictives à l'encontre du groupe Wagner
« Le groupe Wagner a recruté, formé et envoyé des agents militaires privés dans des zones de conflit dans le monde entier afin d'alimenter les violences, de piller les ressources naturelles et d'intimider les civils, en violation du droit international, notamment du droit international relatif aux droits de l'homme », peut-on lire dans le communiqué publié sur le site du Conseil.
Les personnes inscrites sur la liste de l'UE sont impliquées dans de graves violations des droits de l'homme, y compris des actes de torture et des exécutions et assassinats extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, ou dans des activités de déstabilisation dans certains des pays où le groupe opère, notamment en Libye, en Syrie, en Ukraine (Donbass) et en République centrafricaine. Le groupe exerce également son influence malveillante ailleurs, notamment dans la région du Sahel. Pour ces raisons, le groupe constitue une menace pour les populations des pays où il est présent, pour l'ensemble de la région et pour l'Union européenne.
Les mesures restrictives imposées aujourd'hui ont été adoptées dans le cadre de quatre régimes de sanctions différents: le régime mondial de sanctions de l'UE en matière de droits de l'homme, et les régimes de sanctions relatifs à la situation en Libye et en Syrie, ainsi qu'aux actions compromettant l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
Les personnes et entités inscrites sur la liste feront désormais l'objet d'un gel des avoirs dans l'UE. Par ailleurs, les personnes inscrites sur la liste feront l'objet d'une interdiction de pénétrer sur le territoire de l'UE. En outre, il sera interdit aux personnes et entités de l'UE de mettre des fonds à la disposition de celles et ceux qui sont inscrits sur la liste, que ce soit directement ou indirectement.
Les actes législatifs pertinents, qui contiennent les noms des personnes et des entités concernées, ont été publiés au Journal officiel.
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