L’APCE a adopté une résolution visant à neutraliser la propagande préjudiciable tout en préservant le droit à la liberté d'expression
Selon le texte de la déclaration, la propagande peut être utilisée pour manipuler l'opinion publique et menacer nos valeurs communes et la dignité humaine, ainsi que le bon fonctionnement de nos systèmes démocratiques, en entravant le développement d'opinions libres et la participation éclairée des citoyens au débat public et à la prise de décision.
Les parlementaires ont souligné la nécessité de s'attaquer à la propagande préjudiciable de manière efficace et mieux coordonnée. Ils ont appelé les États à ne pas limiter leur réponse à des restrictions, qui pourraient devenir un outil pour faire taire les voix critiques et l'opposition, mais plutôt à délaborer des stratégies globales qui préservent la liberté d'expression et la liberté d'information. « Le défi que les États démocratiques doivent relever consiste à neutraliser la propagande préjudiciable tout en préservant le droit à la liberté d'expression, y compris la liberté des médias et le pluralisme », souligne le texte adopté.
Le rôle des régulateurs indépendants, la collaboration des secteurs des médias et de l'internet et un paysage médiatique indépendant et pluraliste, y compris des médias de service public dotés de ressources suffisantes, sont essentiels pour lutter contre la propagande préjudiciable et défendre une société démocratique.
Selon le texte adopté, il est essentiel d'instaurer la confiance dans les institutions et de veiller à ce que le public reçoive des informations fiables sur les questions d'intérêt public. La transparence de la propriété des médias et de leurs sources de financement doit être renforcée, et l'égalité d'accès à l'information doit être encouragée.