La France condamne la volonté de la Russie de « prendre en otage la sécurité alimentaire mondiale »
« La Russie n’a pas non plus renoncé à prendre en otage la sécurité alimentaire mondiale », a déclaré le représentant, évoquant la suspension unilatérale de sa participation à l’Initiative céréalière de la mer Noire.
Le délégué a indiqué que la France est mobilisée dans le cadre de l’initiative « Grain from Ukraine » (Céréales en provenance d'Ukraine), faisant part de l’annonce, le 25 novembre, d’une nouvelle contribution de 3 millions d’euros pour la livraison de céréales ukrainiennes vers des pays particulièrement impactés par la crise alimentaire mondiale, en plus des opérations de livraison de céréales que son gouvernement a soutenu pour le Nigéria, le Soudan, la Somalie et le Yémen.
Nicolas de Rivière a indiqué que la Russie continue de frapper délibérément les infrastructures critiques du pays, au mépris de toutes les règles du droit international humanitaire. Le 25 novembre, jour de commémoration de l’Holodomor, 75 drones iraniens Shahed ont frappé la capitale ukrainienne, lors d’une attaque d’une ampleur inégalée depuis le début du conflit, a‑t‑il dénoncé.
Il a rappelé qu’au cours de l’hiver dernier, les attaques russes ont laissé plus de 12 millions de personnes sans électricité ou avec une alimentation limitée par des températures glaciales, signalant en outre que plus de 10 000 civils ont été tués à ce jour. Il a ensuite exhorté la Russie à permettre un accès complet, sûr, rapide et sans entrave de l’aide humanitaire destinée aux civils, avant de condamner les attaques russes contre le personnel humanitaire.